AMIENS MégaCité, haut lieu de glisse
Le 80100 Skatepark va installer ses structures de glisse pour les vacances. Un projet départemental, plus vaste, pourrait voir le jour ensuite à Amiens.
Pour une fois, les accros de BMX, skate ou roller disposeront d'un lieu couvert pour s'adonner à leur pratique. Pendant les vacances scolaires, du mercredi 29 février jusqu'au samedi 10 mars inclus, MégaCité se transformera en halle de glisse, grâce à un partenariat entre l'association 80100 Skatepark d'Abbeville, Amienskate et le service jeunesse de la Ville.
«On apporte nos plans inclinés, nos courbes, les modules du 80100 skatepark, détaille Yann Colignon, directeur de l'association abbevilloise. Amienskate s'occupera de l'initiation auprès des jeunes des centre de loisirs et des débutants». Pour cela, bénévoles, encadrants et professionnels seront sur le pont de 10 à 12heures et tous les après-midis.
«On espère aussi bénéficier de l'attrait de Loisirsland», note Lucien Fontaine, adjoint à la jeunesse. Pour qui cette tentative ancre la Ville d'Amiens dans l'ébauche d'un projet plus vaste autour de la pratique de ces sports urbains.
«On me dit de couvrir le bowl du Grand marais, ou de créer une structure pour la pratique du skate à Amiens; mais on ne peut pas créer un lieu sans projet pour le faire vivre. Il ne faut pas juste ouvrir un endroit où les jeunes viendraient glisser une fois de temps en temps, il faut le faire vivre, encadrer ces jeunes».
C'est pourquoi Lucien Fontaine s'est associé au maire d'Abbeville, Nicolas Dumont, afin de porter un projet départemental, se basant sur la réussite que rencontre aujourd'hui l'association 80100 Skatepark, qui joue un rôle prépondérant dans la prévention des conduites addictives chez les jeunes.
En attendant, l'élu dit avoir entamer des prospections pour trouver un lieu susceptible d'accueillir une halle de glisse fermée à Amiens.
Sébastien Francier et Vivien Grisotto d'Amienskate fourmillent déjà d'idées. «Autant faire de ce futur endroit un lieu de rencontres des cultures urbaines. On peut imaginer pouvoir y organiser des expos photos à l'extérieur, par exemple».
Que l'on glisse sur deux roues, sur une planche ou sur rollers, c'est sûr, ce projet sera très attendu.
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| © Courrier Picard |
Pour une fois, les accros de BMX, skate ou roller disposeront d'un lieu couvert pour s'adonner à leur pratique. Pendant les vacances scolaires, du mercredi 29 février jusqu'au samedi 10 mars inclus, MégaCité se transformera en halle de glisse, grâce à un partenariat entre l'association 80100 Skatepark d'Abbeville, Amienskate et le service jeunesse de la Ville.
«On apporte nos plans inclinés, nos courbes, les modules du 80100 skatepark, détaille Yann Colignon, directeur de l'association abbevilloise. Amienskate s'occupera de l'initiation auprès des jeunes des centre de loisirs et des débutants». Pour cela, bénévoles, encadrants et professionnels seront sur le pont de 10 à 12heures et tous les après-midis.
«On espère aussi bénéficier de l'attrait de Loisirsland», note Lucien Fontaine, adjoint à la jeunesse. Pour qui cette tentative ancre la Ville d'Amiens dans l'ébauche d'un projet plus vaste autour de la pratique de ces sports urbains.
«On me dit de couvrir le bowl du Grand marais, ou de créer une structure pour la pratique du skate à Amiens; mais on ne peut pas créer un lieu sans projet pour le faire vivre. Il ne faut pas juste ouvrir un endroit où les jeunes viendraient glisser une fois de temps en temps, il faut le faire vivre, encadrer ces jeunes».
C'est pourquoi Lucien Fontaine s'est associé au maire d'Abbeville, Nicolas Dumont, afin de porter un projet départemental, se basant sur la réussite que rencontre aujourd'hui l'association 80100 Skatepark, qui joue un rôle prépondérant dans la prévention des conduites addictives chez les jeunes.
En attendant, l'élu dit avoir entamer des prospections pour trouver un lieu susceptible d'accueillir une halle de glisse fermée à Amiens.
Sébastien Francier et Vivien Grisotto d'Amienskate fourmillent déjà d'idées. «Autant faire de ce futur endroit un lieu de rencontres des cultures urbaines. On peut imaginer pouvoir y organiser des expos photos à l'extérieur, par exemple».
Que l'on glisse sur deux roues, sur une planche ou sur rollers, c'est sûr, ce projet sera très attendu.
Delphine Richard
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